La PLS (position latérale de sécurité) : les gestes qui sauvent.
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17 mars 2019Depuis septembre 2017, les adeptes des bancs solaires ont vu leur quotidien bouleversé. Vous ne savez pas de quoi on parle ? Pas de panique ! Nous faisons le point sur cette nouvelle orientation en matière de santé, décidée par le ministre de l'économie et des consommateurs.
À ce stade, aucun arrêté royal ne permettait de réglementer l'utilisation de ces dispositifs et aucune information n'était donné au client sur de tels risques. En effet, il n'existe pas de seuil pour voir apparaître un cancer de la peau et il y avait un usage répété et parfois abusif de la part des patients.
Le Conseil Supérieur de la Santé a alors démontré que 14% des citoyens belges avaient recours à ces pratiques dangereuses dont 62% de femmes . Son discours s'est clôt par l'envie de suivre l'exemple de pays comme le Brésil ou l'Australie, qui ont d'ors et déjà interdit l'usage des bancs solaires.
L'objectif premier étant d'empêcher les patients ayant une peau de type 1 (peau claire qui brûle et ne bronze quasiment jamais) ou ayant déjà souffert d'un cancer de la peau de bénéficier des effets extrêmement néfastes des bancs solaires. D'autres catégories de patients sont concernées :
L'arrêté royal prévoit également d'interdire les bancs solaires dépassant un indice UV de 12, c'est-à-dire équivalent à 0,3 W/m2. Le port de lunettes possédant le label CE est aussi devenu obligatoire.
Les jours des bancs solaires sont-ils comptés ? Suite à ce changement de réglementation, il faut savoir que les exploitants de bancs solaires n'ont pas dit leur dernier mot puisqu'ils ont décidé de contre-attaquer devant le Conseil d'état. Affaire à suivre donc...
Pour obtenir plus d'informations sur l'utilisation des bancs solaires et sur l'effet des UV sur votre peau, pensez à prendre rendez-vous chez votre médecin traitant..
1. Source : https://www.flair.be/fr/lifestyle/societe/les-bancs-solaires-bientot-interdits-en-belgique/
Bancs solaires : un risque de cancer avéré.
L'arrivée de l'arrêté royal concernant les bancs solaires fait suite aux recommandations émises par le Conseil Supérieur de la Santé (CSS). Cet organisme, qui ne possède aucun pouvoir décisionnaire, a publié l'année dernière toute une liste d'indications très strictes à suivre pour protéger la santé des citoyens belges. Leur principale inquiétude ? Le risque avéré de cancer cutané suite à l'utilisation de bancs solaires ou de dispositifs émettant des UV artificiels accessibles au grand public. Selon leurs propres termes, les bancs solaires représentent des « initiateurs et promoteurs du cancer de la peau ».À ce stade, aucun arrêté royal ne permettait de réglementer l'utilisation de ces dispositifs et aucune information n'était donné au client sur de tels risques. En effet, il n'existe pas de seuil pour voir apparaître un cancer de la peau et il y avait un usage répété et parfois abusif de la part des patients.
Le Conseil Supérieur de la Santé a alors démontré que 14% des citoyens belges avaient recours à ces pratiques dangereuses dont 62% de femmes . Son discours s'est clôt par l'envie de suivre l'exemple de pays comme le Brésil ou l'Australie, qui ont d'ors et déjà interdit l'usage des bancs solaires.
Que prévoit le nouvel arrêté royal ?
Le 24 septembre 2017, suite à l'initiative de Kris Peeters, le gouvernement fédéral a émis un arrêté royal qui vise à durcir sa réglementation en matière de bancs solaires et de solariums. Au-delà des obligations d'informations sur les risques encourus, chaque client devra désormais obtenir une attestation médicale de son médecin généraliste pour pouvoir jouir des bancs solaires.L'objectif premier étant d'empêcher les patients ayant une peau de type 1 (peau claire qui brûle et ne bronze quasiment jamais) ou ayant déjà souffert d'un cancer de la peau de bénéficier des effets extrêmement néfastes des bancs solaires. D'autres catégories de patients sont concernées :
- les patients âgés de moins de 18 ans (contrairement à 15 ans auparavant) ;
- les patients qui prennent des médicaments augmentant la sensibilité de la peau aux rayons UV ;
- les femmes enceintes.
L'arrêté royal prévoit également d'interdire les bancs solaires dépassant un indice UV de 12, c'est-à-dire équivalent à 0,3 W/m2. Le port de lunettes possédant le label CE est aussi devenu obligatoire.
Les jours des bancs solaires sont-ils comptés ? Suite à ce changement de réglementation, il faut savoir que les exploitants de bancs solaires n'ont pas dit leur dernier mot puisqu'ils ont décidé de contre-attaquer devant le Conseil d'état. Affaire à suivre donc...
Pour obtenir plus d'informations sur l'utilisation des bancs solaires et sur l'effet des UV sur votre peau, pensez à prendre rendez-vous chez votre médecin traitant..
1. Source : https://www.flair.be/fr/lifestyle/societe/les-bancs-solaires-bientot-interdits-en-belgique/